






Ensemble de musiques et chants traditionnels arméniens crée par des passionnés de musique dont Agop Boyadjian précurseur de cet art depuis plus de 20 ans dans la Région Rhône Alpe et au delà.
C’est dans un esprit de partage et transmission que cette formation modulable (entre 4 et 7 musiciens) a décidé de revenir à l’essence même de cette musique qui ne doit pas rester dans son écrin mais s’ouvrir aux autres et notamment aux jeunes.
Nor Achough interprète des chants et mélodies des “achoughs” (ménestrels comme Sayat Nova ou Sheram) et des compositeurs contemporains. (comme Komitas et Kh.Avetissian)
L’action de cette formation s’oriente vers deux directions ; l’enseignement avec l’école de musique, et la diffusion par les concerts.

NOS PROCHAINES DATES
Les musiciens et instruments

HAGOP BOYADJIAN – Doudouk
Precursseur de la musique traditionnelle dans la région Rhône Alpe. Il a reçu l’enseignement du doudouk par le Maître Yeriché Manoukian.

Sorte de hautbois arménien sur lequel vient se fixer une anche double en roseau muni d’une bague permet tant de varier l’ouverture. Son tuyau cylindrique en bois d’abricotier est percé de neufs trous.

IYAD HAIMOUR – Oud
Né à Damas (Syrie), il découvre la musique du maqâm à travers le luth au côté de Djawadat-el-Halabi, maître du ‘ud (oud) et luthier dans la tradition du Moyen-Orient. Il apprend auprès de lui l’essentiel du répertoire traditionnel savant et les musiques de l’époque arabe contemporaine. Iyad Haimour travaille l’écoute venant du cœur, suscitant l’émotion avant la compréhension intellectuelle. Faire sentir l’âme de cette musique au-delà même des notes : tel pourrait être son credo.

Instrument à cordes que l’on fait vibrer avec un plectre. Il occupe une place importante dans l’orchestre ; instrument soliste et base rythmique.

ARAM VARDANIAN – Tar
Après l’obtention de son diplôme au conservatoire, dans la section instruments traditionnels à cordes Tar, de Yerevan, Aram intègre plusieurs formations notamment l’ensemble de musique ethnographique d’Arménie.

Instrument à cordes d’origine indo-persane, il présente une caisse de résonance à double renflement et d’une peau de poisson.

VAHÉ ASVATOURIAN – Kamantcha
Passionné par la musique, vahé commence très jeune le violon, il s’intéresse à de nombreux genres : Tsigane, celtique, blues/rock… C’est tout naturellement qu’il s’oriente vers la musique traditionnelle arménienne à travers le Kemani et récemment le Kamantcha

Instrument oriental très ancien d’origine persane, est une sorte de vielle sur pique à 4 cordes. À l’inverse du violon, ce n’est pas l’archet qui tourne sur le chevalet, mais c’est l’instrument qui tournant sur lui-même.

AZAD BOYADJIAN – Dehol
Autodidacte, il est le premier lycéen à avoir présenté le dehol au baccalauréat en option musique. Il poursuit son cheminement musical en rencontrant en Arménie le Maître Gakig Akverdian.

Le dehol est la percussion traditionnelle en Arménie. La résonnance cylindrique de 30 à 40 cm de diamètre est recouverte de 2 peaux de veau ou de mouton, l’une plus fine que l’autre.
Le daph : Tambour d’origine orientale, plat, recouvert d’une seule peau, utilisé parfois en complément du dehol.

ANAÏD.B – Voix
Imprégnée par la tradition familiale du chant; Anaïd prend très jeune des cours. Elle intègre le conservatoire de Villefranche et devient Auteure Interprète à 17 ans. Elle travaille le repertoire traditionnel en Arménie avec les troubadours Mkhitar Kettsyan et Alexander Boghossian.
Le chant a toujours occupé une place prépondérante dans la musique traditionnelle. Il témoigne des états-d’âme des joies, des peines d’un peuple, d’une histoire. Les textes révèlent une sensibilité poétique et une subtilité d’esprit.